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Des algorithmes complexes avec des finalités concrètes, dans une entreprise qui fait sens

Intro/résumé du parcours

Diplômé en 2009, j'ai choisi la filière logicielle de l'Ensimag et j'ai effectué mon stage de fin d'étude dans un laboratoire de recherche en IHM. Cela a éclairé ma recherche de travail : si j'aime l'abstraction et la réflexion, j'apprécie que ce soit au service de productions concrètes et dont l'utilité ne me fasse aucun doute. Je me suis donc orienté vers l'industrie et je suis entré chez Dassault Systèmes, le leader mondial de la CAO. Quelques années plus tard, j'ai changé pour entrer à Alma, dans un domaine connexe, la CFAO (Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur). Mon métier touche à l'algorithmique, à la recherche opérationnelle et pour bonne partie au développement.

Ce que je fais et apprécie

J'y apprécie de confronter le travail sur des problèmes abstraits complexes (type bin-packing ou autres problèmes NP-difficiles)  avec une exigence de résultats concrets pour l'industrie. Toutes les envolées intellectuelles sont possibles mais à terme les algorithmes doivent fonctionner dans un atelier de production bien tangible. J'aime travailler sur des logiciels pour lesquels la puissance de calcul requise exige de trouver des algorithmes efficaces et où la complexité intellectuelle nécessite d'écrire des solutions élégantes et claires. C'est particulièrement intéressant chez un éditeur de logiciel où le code est maintenu, réorganisé et amélioré sur plusieurs dizaines d'années. 

J'ai également choisi cette entreprise pour son statut : nous sommes organisés en société coopérative (Scop). Cela signifie que les prises de décision sont partagées, les responsables validés par leurs équipes et les bénéfices largement redistribués à tous. J'y apprécie d'avoir la possibilité de m'impliquer dans la vie de l'entreprise, dans sa gestion et de pouvoir y faire avancer les sujets qui me tiennent à cœur. C'est une organisation qui n'est pas idéale — le défi de la démocratie n'est jamais gagné d'avance — mais qui est passionnante à vivre au quotidien.

Par ailleurs, si j’aime ce que je fais, ce n’est pas une passion exclusive. J’apprécie d’avoir du temps pour de nombreuses activités associatives, pour continuer à étudier d’autres disciplines ou pour réaliser de beaux projets à l’extérieur du monde de l’entreprise. C’est quelque chose qui est facilité dans ma Scop, permettant par exemple des horaires souples pour s’impliquer dans la vie de la cité ou libérant quelques mois de congés pour partir marcher, comme je l’ai fait l’été dernier.


Conclusion

J'apprécie mon métier parce qu'il suscite des challenges intellectuels nécessitant créativité et investissement sur le long terme, mais surtout parce qu'il produit une vraie valeur ajoutée avec une finalité concrète et utile. J'engage les futurs ingénieurs Ensimag à ne pas se résigner à travailler sur des applications-gadgets ou dont l'utilité est très incertaine ! Je les encourage aussi à chercher ou créer des modes d'organisation d'entreprise qui fassent sens.